Le riz occupe une majeure partie de la populattion et est l aliment de base et pourtant..............

Le riz est la première céréale mondiale pour l'alimentation humaine et domine largement l'agriculture du Sud-Est asiatique.

·         les conditions climatiques nécessaires : chaleur, humidité et soleil

Plusieurs types de culture :

en rizière pluviale, dans un champ sans être immergé,
culture saisonnière à tige courte, alternée avec d'autres cultures

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en rizière traditionnelle

-  soit en eau profonde en plaine, montagnes et plateaux
le riz est semé à la volée puis il est  inondé par les crues de rivières  jusqu’à 1 a 5 m de profondeur ; ses hautes tiges flottent sur l eau
faible rendement, exploitations familiales

-  soit en rizière inondée dans des champs entourés de diguettes retenant l'eau à 50 cm de profondeur, alimentée par des eaux de pluie
risque de sécheresse important
faible rendement (25% de la surface mondiale cultivée et 17% de la production)

    en rizière irriguée
l'humidité est contrôlée par diguettes,
le riz est encore parfois semé à la volée, mais les semis et cultures de plus en plus mécanisés
utilisation de plus en plus fréquente d'engrais
55% de la surface mondiale cultivée et 75% de la production !

·         Plusieurs variétés de riz

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le riz long, le riz rond…..
mais aussi le riz gluant (collant et doux), principale variété de riz cultivée au Laos et au N.Est de la Thaïlande : nous avons apprécié ce riz cuit dans le creux de tiges de bambou avec du lait de coco ou  de la banane, figue, cannelle…………

·         RECOLTE du RIZ
Selon les régions, il existe 3 saisons de riz (delta du Mékong), 2 récoltes (assez fréquemment), et souvent 1 récolte dans des régions moins avantagées
Après récolte, la paille est souvent laissée sur place et  sera broutée par les animaux, voire ramassée, elle servira de fourrage, aussi pour confectionner des abris ou des nattes ….
Le riz récolté soit le paddy, sera décortiqué pour donner du riz cargo (75%) ou du riz blanc (60%), le son étant conservé pour l'alimentation animale ainsi que les brisures.

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La PRODUCTION MONDIALE  2009

La Thailande est le premier exportateur mondial suivi du Vietnam

Les évolutions attendues :

La culture du riz se modifie rapidement sous l'influence de la Chine : concentration de la production dans des ensembles plus importants, intensification de la production, culture par des OGM (prouvé bien que la Chine assure le contraire) accroissant par la même la dépendance des agriculteurs ainsi que la production de méthane et de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, les petits producteurs s'endettent fortement à des taux usuraires auprès des commerçants pour acheter les engrais et parfois les semences: les taux d'intérêts pratiqués sont actuellement de 6 à 7% par mois! Aussi, à la récolte, la ponction est importante et une partie du patrimoine est transférée à ces commerçants.
Un barrage important est en cours de construction près de Battambang (par la Chine bien sûr) et certaines terres en bénéficieront, leurs prix aussi: on comprend ainsi certaines stratégies qui se développent avant la mise en service de ce barrage.

Le prix du riz a doublé entre 2005 et 2009 et la main d'uvre se fait plus rare, avec un accroissant de l'exode.

RIZ et CAMBODGE

Le Cambodge produit 8 M de tonnes de riz et a besoin de 4 pour son alimentation (le reste est exporté). La culture du riz occupe 71% de la population du pays.

Les rendements se sont accrus de 9% l an dans les 10 dernières années, plus que doublé en 12 ans. Le pays a retrouvé le niveau de production d'avant l'épisode "KMERS ROUGES" <khmers et="" pol="" pot="" rouges="">qui avait détruit l'économie du pays… Aujourd hui, il y a 2,3 M Ha de rizières alors qu il restait moins de 1M sous la période POL POT <pol pot=""></pol></khmers><khmers et="" pol="" pot="" rouges=""><pol pot="">.</pol></khmers>

                                                                Voir taille réelle

                                                     vache broutant après la recolte
La riziculture retient 85% des surfaces agricoles cultivées: elle est concentrée au Sud de Phnom Penh, aux alentours de BATTAMBANG et  dans la région de KAMPONG CHHANG.
Les surfaces boisées recouvrent encore 44% du pays, mais cette surface se réduit considérablement accroissant la vulnérabilité du pays.

Les terres agricoles cultivées couvrent 15% de la surface totale : l'agriculture ne nourrit pas ses ouvriers et ça ne s'améliore pas. Aussi les ambitions affichées par l'Etat et visant une production de 15 M de tonnes en 2015 paraissent farfelues.

La superficie moyenne des exploitations est de 1,2Ha.

Beaucoup de sols pauvres

peu d'utilisation d'engrais,

Aucune formation technique ni de l'encadrement

Aucune organisation de l'agriculture

Tout ceci explique le faible rendement moyen et les difficultés.
Toutefois, on remarque que récemment beaucoup d'agriculteurs se sont motorisés: chaque exploitation disposait de 2 à 3 vaches pour labourer et récolter; depuis peu, plusieurs ont vendu leurs bêtes pour acheter des motoculteurs qui leur facilitent l'exercice du métier.

  Jean apprecie le matériel!

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CONCLUSION

Il est surprenant que le CAMBODGE ouvre facilement son agriculture à l'impérialisme chinois, en négligeant l'intérêt et le bien être de ses habitants.

L'Etat est complètement absent des formations agricoles et de l'organisation de l'agriculture (il compte sur les ONG) : c'est 1% de son budget et pourtant 71% de la population. Diverses ONG s'impliquent pour pallier ces failles et dynamiser ce secteur économique.

Des menaces sérieuses pèsent sur l'agriculture du pays qui n'arrive qu’au 4ème rang dans l'économie du pays  après la confection, l'artisanat et le tourisme. En  s'impliquant si peu, l'Etat accroit aussi le risque social.